Vie des sols, les analyses fleurissent : un article de la revue la vigne en décembre 2015

Extraits de l’article de C. stef

Vie des sols: les analyses fleurissent

« De nouvelles méthodes apparaissent pour évaluer la vie des sols et la vitesse de dégradation de la matière organique. Un laboratoire s’intéresse aux nématodes. D’autres fondent de grands espoirs sur l’analyse de l’ADN contenu dans le sol. »

Compter les nématodes

Depuis quatre ans ELISOL environnement, à Congénies, dans le Gard, propose ainsi une analyse des nématodes du sol. « Ces vers microscopiques sont très divers. Certains se nourrissent de bactéries (bactérivores) et d’autres de champignons. Plus ils sont abondants plus le sol est vivant. Et si les populations de nématodes bactérivores augmentent après un apport de matière organique (fumier, compost…) cela signifie qu’elle est bien utilisée. » Il existe également des nématodes omnivores et carnivores. Ils ne sont présents que si l’écosystème va bien. Si le sol est riche en cuivre ou travaillé, ils sont moins abondants. Enfin, on trouve aussi les nématodes phytophages. « Parmi eux, des parasites comme Xiphinema index qui transmet le court-noué, mais aussi les Meloidogyne qui peuvent perturber le développement des jeunes vignes. Les nématodes phytophages donnent des indication sur les risque de perte de rendement » explique Cécile Villenave, responsable scientifique chez ELISOL.

L’analyse des nématodes en vue d’étudier le fonctionnement biologique du sol se fait sur l’horizon superficiel (0 à -20 cm). « A cette profondeur, on ne détecte pas X. index qui se situe plutôt à 50 ou 60 cm. Pour rechercher ce parasite, nous proposons une autre prestation »….

Une vigne

 

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