InSylBioS : sols forestiers

ELISOL environnement met en œuvre son expertise sur les communautés de nématodes des sols forestiers dans le cadre du projet InSylBioS « Mieux comprendre et intégrer dans les pratiques sylvicoles le rôle de la biodiversité des sols dans le fonctionnement des forêts du sud du Massif Central ».  

De nombreux organismes seront étudiés dans ce projet porté par le CNPF (Centre national de la propriété forestière) en collaboration avec l’IRSTEAE et l’INRAE: végétaux vasculaires et non vasculaires (bryophytes), macrofaune du sol, nématodes sur critères morphologiques et d’autres avec des méthodes moléculaires (ADN environnemental pour la faune et les champignons du sol). Sur chaque parcelle étudié  des fosses pédologiques seront décrites et les formes d’humus caractérisées. En tout, ce sont 64 parcelles forestières qui seront scrutées entre 2021 et 2022.

Céline Emberger (CNPF) et Camille Chauvin (ELISOL) observent la surface du sol d’un parcelle située sur les contreforts du Mont Aigoual.

Dans un contexte d’intensification des pratiques sylvicoles, se pose la question la question de leur impact à long terme sur le fonctionnement biologique des sols. Le projet InSylBioS souhaite apporter des éléments de réponse en comparant le fonctionnement biologique de sols de forêts anciennes (essentiellement en hêtres) à celui de forêts ; différentes modalités de gestion de forêts de Douglas seront également étudiées. L’objectif est de mieux comprendre les impacts de différentes sylvicultures sur la biodiversité des sols et leurs éventuelles conséquences en terme de fertilité des sols et de stabilité des écosystèmes.

Une tarière pour prélever du sol dans une forêt de hêtres